Moi, ou la fille la plus nulle du monde

Je crois qu'encore une fois j'ai tout gaché, on ne se connait pas depuis très longtemps mais si tu savais comme tu es déjà important pour moi, à quel point nos nuits blanches m'ont fait t'aimer. Tu me disais que tu n'avais pas de coeur, que c'était toujours toi qui était méchant et que les gens ne devaient pas savoir qu'avec moi tu étais gentil. Moi je te croyais, je me disais qu'on se chamaillerait tout le temps et que ce serait sympa, et le gars sans coeur a laissé place à Toi. Tu me faisais plaisir avec tes mots si gentils, je te disais souvent que je ne les méritait pas mais tu ne me croyais pas. Tu aurais du. Ca fait à peine un mois qu'on se connait et je te fais déjà du mal, étrange comment la petite fille gentille que je peux paraitre fait tant de mal à un gars aussi intouchable. Je te l'avais dis. Tu me disais les choses que j'aurais voulues entendre mais dans la bouche d'un autre, j'ai eu peur tu vois, j'ai toujours peur. On a commencé à s'engueuler à cause de cette soirée, je ne voulais pas que tu connaisses déjà mes mauvais côtés, pas déjà. On s'est vus et tu m'as ignorée, ça m'a fait rire parce que je savais que tu reviendrais après une phrase de moi. C'est horrible à dire mais tu te souviens, j'ai ton coeur. Le mien tu ne l'auras pas, quoi que tu fasses, il glissera. Avec ou sans gants, je suis trop immature et égoïste pour le brader. Et t'es revenu, tu t'es même excusé mais t'excuse pas ! C'est moi qui ai abusé. T'as essayé de me dire qu'en fait tes crises de jalousie c'était juste pour rire, t'as essayé de t'éloigner. OK. Tu vois j'acceptais mais tu me manquais quand même. Malgré tout ce soir là tu me disais que tu m'aimais et que tu voulais pas que ça change. Un mois, un petit mois et on en était déjà là. On s'est attachés trop vite et pas pareil. Hier je voulais juste que tu me rassures, j'ai tout gaché, t'as tout gaché. Tes déclarations étaient beaucoup trop sincères, arrête de m'écrire ces choses si belles, arrête de cracher ton amour dans ma gueule. J'en veux pas, c'est pas toi, c'est moi. Phrase bateau mais malheureusement terriblement vraie. Je te savais mal, j'essayais de me rattraper mais chaque fois c'était pire. Je t'avais dis que je te ferais du mal, je t'ai dis que je faisais du mal à tout le monde. J'ai culpabilisé et je culpabilise encore, parfaitement consciente que tu souffres mais..et moi ? Je suis censée réagir comment ? Te dire que je t'aime juste pour te faire plaisir ? Si tu savais.. Celui qui m'a aidé hier soir quand tes sentiments me faisaient l'effet d'une douche froide c'est celui dont tu étais jaloux qui m'a accompagné toute la nuit. Je m'en fous de lui, il est gentil, tu es gentil. Je suis tellement désolée, et presque sûre que cette histoire va nous séparer définitivement. Un mois, un petit mois. Et pourtant je t'aime tellement. S'il te plait ne reviens pas vers moi, envoie moi chier comme une merde, envoie moi crever dans mon coin. Ne me pardonne pas ça n'en sera que plus dur après. Je ne veux plus de nos nuits, de tes jolies phrases, j'en veux pas de ton coeur, il a atterri dans mes mains sans que je le veuille.