Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Elle est moi
21 septembre 2008

Toute la tristesse du monde

Non... Pas toi. Toi tu es une forteresse de bonheur. Pas toi.

Jamais elle ne m'a avoué si clairement qu'elle allait mal, je n'ai réalisé qu'après et maintenant j'ai si peur. Je lui ai montré ton texto, à ton amoureux. J'ai vu dans ses yeux toute la tristesse possible, ils brillaient tu sais. Je l'ai pris dans mes bras, je l'ai serré fort contre moi, il est si fragile ton playmobil. Moi non, ça va tu sais j'encaisse pour deux ou trois et je continue, alors je vais vous tirer à bout de bras vers le haut. C'est beaucoup de poids perdu, c'est innatendu aussi mais on va s'en sortir. Pas tu, parce que s'il t'arrive quelque chose c'est moi, c'est lui, c'est elles. Ne t'en fais pas, ne t'en fais plus, nous sommes là.

Alors voilà mon début de soirée hier.. Après l'aprem au ciné avec Amour et d'autres amis, j'étais d'ailleurs avec l'un de ses amis que je ne connaissais presque pas, tant pis on a papoté pendant une heure dans le bus. Arrivée, je dis ça à ton amour. L'ambiance est bonne sinon, on est six, bientôt huit. J'ai un coup au coeur quand il m'écrit sur son portable "je n'avais rien vu..." moi non plus petit pois, n'y pense pas, demain, ce soir il n'y a rien à faire alors rions. On marche dans un champ et je fous mes ballerines en l'air, je bois, je bois parce que c'est moi. On s'amuse bien, on rigole. La police arrive, surement le moment le plus drôle de la soirée, je me mords les lèvres parce que quand même, la police municipale ça en impose !

Puis, Cla. quand on est un peu loin des autres me dit "après l'accident je m'étais dis que je ne boirais plus", j'hésite et lance que j'ai vu ce qui s'était passé dans le journal. Elle devient blème et évite mon regard. Commence à pleurer doucement, je la prends dans mes bras. S'ensuie une discussion dure ou quelques phrases me marquent. "J'aurais pu mourir, il aurait pu blesser quelqu'un", "je lui avais dis de freiner", "comment veux-tu que j'ai confiance en mon père alors qu'il a failli me tuer", "je revois le choc à chaque fois, en boucle, je revois les airbags". Je la serre contre moi, elle s'accroche à moi et je sais qu'elle n'a pas encore réussit à en parler avec autant de détails qu'elle ne vient de le faire. On s'est éloignées, beaucoup mais je suis là. Tu finis par sécher tes larmes ma jolie, avec même un sourire à l'idée de remettre ta carapace dès demain et de m'éviter pendant quelques jours, allez t'en fais pas, je suis là.

La soirée passe. Bien, on s'amuse et on rit de nouveau. Je suis là les amis. Je serais toujours là.

J'ai besoin de mon Amour. Alors je lui demande si il dormira, le pauvre il est malade à cause de moi et reste éveillé jusqu'au milieu de la nuit. Je lui raconte, ça me fait tant de bien, même si il est au bord de la mort, il m'envoie me coucher et refuse de raccrocher. Je l'engueule parce que franchement les délires "c'est toi qui raccroche" c'est pas pour nous. Enfin bon.. Je raccroche après qu'il m'ait murmuré qu'il m'aime. Longue et dure journée. Ah, amour.

Publicité
Publicité
Commentaires
Elle est moi
Publicité
Elle est moi
Archives
Publicité